médaille

Avers/ Sur un cartouche, écu aux armes de la ville surmonté d'une couronne murale, entouré d'une branche de d'olivier et d'un branche de chêne.Revers/ Sur 6 lignes : INAUGURATION/DU MUSEE/DES BEAUX-ARTS/ET DE LA/BIBLIOTHEQUE/19 AVRIL 1900. Deux hermines en chef et une en pied.Le 19 avril 1900: l'inauguration du musée des Beaux-Arts en l'absence de ministreLe journaliste qui suit l'inauguration du musée des Beaux-Arts s'insurge dans les colonnes du Phare de Loire, daté du 20 avril 1900, contre l'absence du ministre de l'Instruction publique, M. Leygues, à Nantes. Il a juste délégué le Directeur des Beaux-Arts de Paris, le dénommé Roujon. Dès six heures du matin, sur les quais de la gare de Nantes, le préfet de Loire-inférieure et son chef de cabinet font le pied de grue à la gare d'Orléans. Mais de visiteur attendu, point. Le " groom " mème l'enquête à travers les wagons lits et se fait même enguirlander par des voyageurs mécontents. S'ensuit alors un dialogue surréaliste avec le brigadier des Postes, qui affirme avoir vu l'homme en question dans le wagon de queue. Ce dernier crie de toutes ses forces " Rougeot, Rougeot " au lieu de " Roujon ". Le " groom " pense à une erreur de prononciation.Le facteur des bagagesCe dernier " restait pétrifié d'une aussi gratuite familiarité ", poursuit le journaliste. " Mais tout s'explique, Rougeot arrive: c'est le facteur préposé au fourgon des bagages. Il y a erreur... mais il n'y a toujours pas de Directeur des Beaux-Arts ". Finalement, ce dernier devait arriver par l'Ouest et donc descendre à la gare de l'Etat. Il en profita pour visiter le château des Ducs mais n'eut pas le temps de se rendre " à l'atelier de M. Bertheau qui brossait les tableaux décoratifs destinés à l'escalier du musée ". Il fut de l'inauguration du musée le soir. La musique municipale y donna un concert ainsi programmé: " Le Lorrain, pas redoublé (Leroux); ouverture du concert (Reynaud); Pavanne (Ganne); Les Huguenots, bénédiction des poignards (Meyerbeer); marche parisienne (Ganne)".