Traces humaines, une exposition ouverte à tous

L’exposition «Traces humaines, La Loire-Atlantique de la Préhistoire aux Vikings» se propose de mettre à la portée de tous les publics un panorama renouvelé de l’aventure humaine en ce qu’elle a d’original sur un territoire caractérisé par son estuaire et l’Océan, des obstacles contre lesquels viennent se heurter toutes les migrations et des routes par lesquelles pénètrent toutes les influences.

2800 objets, dont environ 600 ont été restaurées spécialement, illustrent l’histoire de Nantes et du département, des origines à l’an Mil. Un choix nouveau a été opéré par Marie-Hélène Santrot, conservateur, dans les collections du musée fraîchement restaurées.
Mais, afin de mettre également en évidence les récents acquis de la recherche, le musée a obtenu du Service régional de l’Archéologie des Pays de la Loire et de la Ville de Rezé, le dépôt temporaire d’un grand nombre d’objets jusqu’ici conservés dans les dépôts de fouilles.
Des particuliers ont aussi apporté leur généreux concours à cette exposition.

Pour faciliter l’accès à une culture parfois difficile, dix grands panoramas, neuf scènes et des cartes illustrent les différentes périodes de l’histoire.
Gérald Musch, peintre et graphiste à Belle-Île-en-Mer (Morbihan), a peint des panoramas ligériens ou littoraux évoquant le climat, la faune, la flore, l’habitat et les activités humaines aux différentes périodes préhistoriques et historiques.
Michel Politzer, plasticien et illustrateur à Plumergat (Morbihan), a conçu des scènes et des maquettes dont les sujets en terre cuite facilitent la compréhension des gestes et de l’usage des objets exposés.
L’archéologue Lionel Pirault (INRAP) propose deux reconstitutions de Rezé au haut empire et à l’époque mérovingienne.
L’ensemble a été mis en espace par Joël et Sylvie Jupin, muséographes et graphistes à Trangé (Sarthe), qui ont conçu une muséographie à la fois claire et dense qui n’oublie pas les scolaires.
Quatre bornes permettent également de visionner à son choix vingt deux films archéologiques de courte durée.
Avec la création d’une galerie supplémentaire et près de 600 m² d’exposition, la surface consacrée à l’archéologie par le musée Dobrée est ainsi doublée et, grâce à l’aménagement du jardin, près de 450 m² de cette exposition sont rendus, pour la première fois, accessibles aux personnes à mobilité réduite.