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Portrait de Paul Soullard, photographie
Intégré à la vie culturelle locale, Paul Soullard côtoie les érudits de l’époque. Fortuné Parenteau (1814-1882), numismate aguerri et conservateur du musée départemental d’Archéologie bien implanté dans les cercles culturels locaux, le présente à la Société archéologique de Nantes. En 1862, à 23 ans, Paul Soullard y est ainsi reçu comme membre titulaire ; il y développe sa passion, la bibliophilie, en exerçant les activités de bibliothécaire-archiviste. Par ailleurs membre de la Société d’archéologie de Bretagne, Paul Soullard se forme et apprend au contact des chercheurs et scientifiques qu’il rencontre.
En 1898, à 59 ans, Paul Soullard se retire des affaires et vit de ses rentes et de ses placements. Il se consacre à ses nombreuses passions et collections. S’il vit confortablement, Paul Soullard ne dépense pas de sommes extravagantes pour l’achat des objets de ses collections. Il consacre en revanche énormément de temps à rechercher les pièces les plus intéressantes, regroupant ainsi des pièces rares, à forte valeur patrimoniale. Ses collections de numismatique (monnaies et médailles) et de sigillographie (sceaux) bretonnes sont particulièrement riches et intéressantes.
Paul Soullard meurt à Nantes en 1930. Son fils, Marcel Soullard (1878-1968), avocat au barreau de Nantes et professeur de droit, hérite des passions et des collections de son père. Il complète et fait don de l’ensemble au musée Dobrée en 1967-1968.
Certains objets issus des collections de Paul Soullard étaient présentés dans l’exposition Loire-Atlantique, terre de trésors au château de Chateaubriant, du 5 avril au 29 septembre 2019.
Retrouvez ces objets en ligne sur la carte interactive. Le trésor de Saint-Herblon en est un bon exemple !